Vous souhaitez vendre un bien immobilier ? Découvrez combien cela va vous coûter en fonction de l’option que vous choisissez : confier votre bien à un prestataire, ou réaliser la vente par vous-même. On fait aussi le point sur les coûts auxquels vous serez confrontés quelle que soit la méthode de vente retenue. Après la lecture de cet article, vous aurez toutes les cartes en main pour faire les choix les plus adaptés à votre porte-monnaie, et prévoir vos dépenses !

1. Le coût d’une vente immobilière via un prestataire

Dans la grande majorité des cas, c’est l’acquéreur qui se charge de payer les frais liés à la vente, qu’il s’agisse :

  • de frais d’agence,
  • des honoraires d’un mandataire,
  • ou des émoluments d’un notaire.

Bien sûr, vous pouvez aussi choisir d’assumer vous-même ces frais, ou de les répartir entre l’acquéreur et vous. Cela vous permet alors de proposer votre bien à un prix plus compétitif.

En pratique toutefois, les vendeurs préfèrent intégrer le montant de la commission au prix de vente de leur bien ! Celui-ci varie en fonction des prestataires immobiliers…

Les agences

Elles fixent elles-mêmes leurs tarifs et pratiquent deux types de tarification :

  • Une tarification au pourcentage du prix de la vente (la plus répandue). Le pourcentage perçu par l’agence est généralement dégressif et compris entre 5 à 10%. Autrement dit : plus votre bien vaut cher, plus le taux sera réduit !
  • Une tarification forfaitaire.

Les mandataires

Les réseaux de mandataires se rémunèrent selon le même principe que les agences : au pourcentage le plus souvent, qu’ils fixent comme ils le souhaitent. Ils proposent par contre des tarifs plus avantageux que celles-ci (20 à 50% moins chers en moyenne). Pourquoi ? Tout simplement parce qu’ils ne possèdent pas de locaux. Leurs frais de fonctionnement sont donc réduits.

Les notaires

Saviez-vous que certains notaires peuvent tenir le rôle d’une agence et se charger de vous trouver un acquéreur ? Contrairement aux autres intervenants, leurs tarifs pour cette prestation sont règlementés. Ils prennent :

  • 5% HT pour les biens vendus moins de 45 735 €
  • 2,5% HT en plus des 5% initiaux, pour les biens vendus plus de 45 735 €.

Pour un bien vendu 100 000 €, le notaire touchera donc la somme de 3 643,375 € HT (45 735 x 5% + 54 265 x 2,5%).

2. Le coût d’une vente immobilière entre particuliers

Parlons maintenant de la vente immobilière entre particuliers. Elle permet de s’affranchir de la commission versée en passant par un intermédiaire. En contrepartie, vous devez vous occuper de toutes les démarches liées à la vente. Ça demande beaucoup de temps et d’énergie, en plus du risque de mal vous y prendre.

Côté budget, vous devrez prévoir quelques actions de promotion de votre bien. Par exemple : acheter un panneau « à vendre », diffuser votre annonce sur des sites payants ou dans des journaux papier, etc. Vendre votre bien vous-même n’est donc pas gratuit. Votre note finale devrait tourner autour de quelques centaines d’euros, en fonction des démarches engagées… et de la durée que vous mettez pour vendre votre bien.

3. Dans tous les cas : les autres coûts à ne pas négliger

Quelle que soit la méthode de vente que vous retenez, d’autres coûts sont à prendre en compte. Prévoyez notamment des frais de diagnostics immobiliers (amiante, performance énergétique, etc). Obligatoires, leur nombre dépend du type et de l’ancienneté de votre bien. Comptez entre 100 à 500 € environ pour ce poste de dépense.

D’autres frais peuvent s’ajouter en fonction de votre situation :

Votre situation Frais à prévoir
Vous avez réalisé une plus-value immobilière ? Il y a diverses exonérations et abattements qui s’appliquent. Sans cela, les plus-values sont imposées sur le revenu à 19% et soumises aux prélèvements sociaux de 15,5%.
Le logement que vous vendez a été financé par un crédit immobilier, que vous n’avez pas fini de rembourser ?  Sauf clause particulière ou négociation avec votre banque, vous devrez payer le solde du prêt, plus les frais de remboursement anticipés.
Votre bien est hypothéqué ? Vous devrez payer des frais de mainlevée d’hypothèque (quelques centaines d’euros en général, selon le montant du prêt).
Votre bien est en copro ? Vous payez les provisions du budget prévisionnel exigible au moment de la vente. Les dépenses hors budget provisionnel ? Elles sont dues par celui qui est copropriétaire au moment de l’exigibilité.

Ceci dit, vous êtes libre de prévoir une autre répartition, en accord avec l’acheteur.

 

Conclusion

Vous êtes maintenant incollable sur le coût d’une vente. A ces dépenses incontournables peuvent s’ajouter des dépenses optionnelles, telles que du home staging, le recours à un expert en estimation immobilière pour une analyse indépendante, etc. A vous de faire le tri en fonction de votre budget, et de vos besoins !